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pupille

L'iris, qui le jour permet d'adapter rapidement la quantité de lumière qui passe par la pupille,  se rétracte à son maximum pour augmenter la surface collectrice. Le cercle atteint 6 à 7 mm de diamètre selon les individus.

La vision s'opère grâce aux photorécepteurs qui tapissent la rétine. Ces photorécepteurs sont de deux types :
- Les cônes, sensibles à l'une des trois couleurs primaires (rouge, vert ou bleu); il y en a environ 3 à 4 millions de chaque sorte. Ils sont actifs à partir d'un certain seuil de luminosité (donc le jour et pas la nuit) et sont surtout concentrés au centre de la rétine.
- Les bâtonnets, au nombre de 120 millions, sont uniquement sensibles à la luminosité et se répartissent plus largement sur la rétine.

La nuit, les cônes ne "répondent plus" et l'œil perd la perception des couleurs. Mais un processus chimique très progressif augmente la sensibilité des bâtonnets. Quelques photons suffisent alors à exciter un bâtonnet et déclenchent un influx nerveux.
La sensation d'intensité lumineuse est logarithmique, ce qui explique assez naturellement l'échelle des magnitudes. L'oeil bien adapté peut être sensible à des étoiles de 7ème magnitude.

Ce processus lent d'adaptation à la vision nocture peut nécessiter une heure d'accoutumance avant d'être optimal.

Enfin, l'oeil n'est sensible qu'à une bande assez étroite du spectre lumineux, allant de 400 à 630 nanomètres de longueur d'onde environ. Une grande partie des phénomènes "photographiables" par l'astronome amateur se situent au delà de cette bande et sont donc invisibles à l'œil nu.
spectre visible

Pour en savoir plus :
http://serge.bertorello.free.fr/optique/vision/vision.html
http://www.leguideduciel.net/ephemerides/magnitude.htm


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